Habillé de ta vieille peau, identifié à tes atours, le coeur maquillé, Dieu t'aime d'abord dans ton jus.
Ton divin parfum intérieur, Dieu voudrait bien te le faire connaître, te le révéler mais aspergé de tes propres désirs, tu as perdu ton nez.
Laisse Dieu défaire tes odeurs du passé, lâche ; laisse Dieu te faire sentir Sa sainteté, respire.
" Ce sont des moments - et ils m'emplissent de gratitude - où toutes les aspirations personnelles tombent, où ma soif de savoir et de connaissance s'apaise et où, d'un large coup d'aile, un peu d'éternité vient me survoler. "
Etty Hillesum
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Auguste Macke |